L'AC4 Commerciale d'André - 1928
Depuis 2023, c’est une belle histoire d’amour et de cambouis
Me voilà donc embarqué dans l’aventure AC4-AC6 depuis un peu plus de 18 mois, juste après être tombé sous le charme d’une AC4 “commerciale” tout droit sortie des chaînes Citroën du quai de Javel, à Paris, au printemps 1928. Un coup de foudre mécanique, et à mon âge, c’est à noter !
Cette vénérable auto a connu plus de propriétaires que certaines rockstars n’ont changé de manager. Elle a débuté avec M. Orchard en 1930, a changé de mains plusieurs fois jusqu’à atterrir chez moi fin 2023, dans un état… disons “dans son jus”, mais moteur non bloqué – une bénédiction ! Depuis, c’est une belle histoire d’amour et de cambouis.
Pour me présenter rapidement : André57, 75 ans, habitant un petit village près de Metz (Moselle). Retraité actif (car il faut bien occuper les journées et éviter que mon épouse me mette à la cuisine !), marié, deux enfants, deux petits-enfants et impliqué dans plusieurs clubs d’anciennes (IdéaleDS Lorraine, TU, et A.V.A.M. – Ami des Voitures Anciennes de Metz).
Côté garage, je ne suis pas à plaindre. En plus de ma nouvelle protégée, je roule en 2CV de 1982, DSpécial boîte 5 de 1972, DS 21 familiale boîte 5-export de 1972 (dénichée en Italie !), et Traction 15/6 Forest de 1954. J’ai récemment dû me séparer, faute de place (et sous la menace d’une crise conjugale), d’une Peugeot 202BH de 1947.
Pourquoi cette AC4 ?
Toutes mes autres voitures rappellent des souvenirs familiaux, mais il me manquait une « caisse carrée » d’avant-guerre, histoire d’élargir l’expérience. L’idée était d’acheter un modèle abordable, sur lequel je pourrais faire un maximum de travaux moi-même. Un brin d’optimisme (ou d’inconscience ?), car je viens du bâtiment, pas de la mécanique de précision… mais l’expérience acquise sur mes autres restaurations m’a encouragé à me lancer.
Depuis plus d’un an, je m’active sur cette belle octogénaire. Rapatriée sur plateau, elle reprend peu à peu vie. Objectif : être prêt pour ce printemps et enfin faire mes premiers tours de roue ! J’avoue une petite appréhension (freins, tenue de route… et accessoirement, le fait qu’il n’y ait pas de ceinture !), mais l’envie l’emportera sur la peur.
Hâte de partager cette passion avec vous et de profiter des belles sorties à venir !